mardi 22 février 2011

Ali Louati, le virage à 180 degrés

Ali Louati, un hymne à la révolution où comment on retourne sa veste

Plus d'un mois après le 14 janvier, Ali Louati "dit se qu'il avait sur le coeur"
(c'est le titre) sur le site JetSet.

http://www.jetsetmagazine.net/culture/revue,presse/ali-louati-dit-ce-quil-avait-sur-le-cur.21.10354.html

Ecrivain, peintre et scénariste, Ali Louati est un ancien de la gauche
tunisienne époque Bourguiba. Mais, à l'arrivé de Ben Ali il fera parti de ces
anciens opposants au bourguibisme qui allaient faire le nid culturel du
Benalisme. Le grand jour d'Ali Louati, se fut en décembre 1991. "Président Zine
El Abidine Ben Ali ordonne, lors d'un conseil ministériel restreint", la
création d'un centre des musiques arabes et méditerranéennes", et propulse Ali
Louati à sa tête. Pour couronné le tout, en ne prend pas pour siège un
établissement à Sidi Bouzid, mais belle et bien la maison du Baron d'Erlanger
(Palais Ennejma Ezzahra), au pied du village de Sidi Bousaïd, le Saint Tropez
tunisois. Ali Louati restera au Palais Ennejma Ezzahra, jusqu'à 1995, le temps
de donner une légitimité musicale à la politique culturel du raïs.
L'historique du CMAM vous pouvez le trouver ici.
http://www.cmam.nat.tn/global.php?menu1=1
Aujourd'hui, Ali Louati rend hommage à la jeunesse qui est monté de l'arrière
pays tunisien pour faire la révolution. Il lui a écrit une chanson ou il "dit se
qu'il avait sur le coeur". On aimerait bien savoir si le compositeur d'Ali
Louati a choisi les harmonies endiablées de la musique chaoui de Kasserine.