lundi 28 février 2011

La Régente, en tète des ventes


A tunis, la régente de Carthage est devenue une espèce de référence pour les Tunisiens. On m' arrète dans la rue, on me prend en photo, on m'ivite au syndicat des journalistes, dans des fondations prestigieuses ou, pour une signature, dans les plus grandes librairies de Tunis. Toutes ces marques de sympathie sont évidemment excessives par rapport à ce qui reste un travail journalistique normal. Il fallait plus de courage pour rapporter et lire la Régente en Tunisie que pour l'écrire en France. Il n'empêche, dans l'esprit des Tunisiens, le bouquin a joué le role des télégrammes du départemetn d'Etat sur l'entourage quasi maffieux de l'ex Président: des déclics qu'autre chose était possible, qu'une fin de rêgne s'amorçait en 2009.
  
 Ce livre, coécrit avec Caherine graciet et avec l'aide de nos amis tunisiens, opposants, exilés ou simples citoyens, a été vendu déja à 5000 exemplaires à Tunis, ce qui est énorme dans un payx de onze millions d'habitants, dont une majorité de la population est arabophone. Diffusé également en cassettes ou sur le Net, l'ouvrage a eu un retentissement que je n'imaginais pas. "Nous ne savions pas", disent beaucoup de tunisiens. "Ce fut le signe aussi qu'ailleurs, des gens réalisaient ce que nous éétions en train de vivre", disent les plus avertis.